Les Glorieux de Versailles (Le Palais de toutes les promesses ; 3)

1679. Versailles est comme une ruche, Louis XIV veut s’y installer rapidement. Paveurs, menuisiers, maçons, marbriers, vitriers sont venus de toute la France. Si l’avancée des travaux pose des problèmes à Hardouin-Mansart, Le Nôtre et Le Brun, il en va de même pour la belle Amandine Pontgallet et son amoureux Jean Le Fallion dont la destinée toute tracée de maître maçon est perturbée par l’arrivée du mystérieux Breton Conwoion. Jean-Michel Riou a déjà écrit une vingtaine de romans et celui-ci est le troisième d’une série, après Un jour je serai roi (NB janvier 2012) et Le roi noir de Versailles (NB janvier 2013). Le livre est bien documenté : en particulier sur la construction « pharaonique » du château de Versailles et l’approvisionnement en eau des fontaines du bassin de Latone. Mais l’intrigue amoureuse est faible et peu crédible, il y a trop de références aux livres précédents et il est difficile de suivre le fil de l’histoire, trop longue et compliquée.