Les Corbeaux de Providence.

Un éditeur français se rend à Providence, sur la côte Est des États-Unis, pour assister aux obsèques d’un de ses meilleurs auteurs, disparu brutalement. Cet écrivain vouait un culte à Edgar Allan Poe, mort lui aussi à Providence. Très rapidement, les événements prennent une tournure étrange, à la limite du paranormal puisque le cadavre disparaît de son cercueil pendant que rôdent les membres d’une société secrète d’adorateurs d’Edgar Poe. La soeur du défunt, dont l’éditeur est éperdument amoureux, paraît tourmentée par des secrets inavouables.  Les personnages, extrêmement bien croqués, semblent surgis d’un conte fantastique et évoluent dans une ambiance bizarre dédiée aux fantômes et à la folie. Le style de l’auteur, déjà remarqué (Le plus grand rabbin du monde, NB juin 2002), est en parfaite adéquation avec l’ambiance du roman dont l’idée de départ est originale. Atmosphère morbide et odeurs nauséabondes accompagnent un dénouement assez attendu. Pour les admirateurs d’Edgar Poe dont l’ombre et les réminiscences de l’oeuvre hantent l’histoire.