Les bouées jaunes

TOUBIANA Serge

Emmanuèle n’est plus, elle ne pourra plus aller jusqu’aux bouées jaunes de la plage du Morbihan qu’elle aimait tant… Vingt-huit ans d’amour partagé, sans nuage, volontairement sans enfant. Serge Toubiana (Les fantômes du souvenir, NB janvier-février 2017), connu pour son travail aux Cahiers du cinéma et à la Cinémathèque, écrit une thérapie : il dit sa douleur, son amour et son admiration pour sa femme, Emmanuèle Bernheim, romancière et fille de collectionneurs d’art, père homme d’affaires et mère sculptrice. L’enfance d’Emmanuèle fût assombrie par l’attitude distante de ses parents séparés. Le « coming out » de son père est traumatisant. Viennent leur rencontre, leur vie commune, l’achat d’une « maison du bonheur » à l’Île aux Moines, et la maladie. Beaucoup de célébrités dans leurs amis, qui viennent la voir à l’hôpital Bichat ou en Bretagne, Toubiana les cite un par un, ce qui présente peu d’intérêt… Mais l’écriture est très claire, agréable et la sincérité de l’auteur évidente. (V.A. et J.M.)