Les autres, c’est toujours rien que des sales types

BERTRAND Jacques A.

Une fois de plus, l’insatiable Jacques A. Bertrand rĂ©cidive dans l’exercice de caricatures de diffĂ©rents spĂ©cimens humains (Les autres, c’est rien que des sales types, NB octobre 2009). Son sens de l’observation n’est pas pris en dĂ©faut et certaines analyses sont assez amusantes ; l’oeil est vif, la dent dure, et le genre humain soignĂ© aux petits oignons. A priori, l’auteur ne croise que des « sales types ». On peut apprendre quelques petites choses, mais le dĂ©lire verbal est bien loin de la finesse d’esprit d’un Pierre Desproges si tant est qu’on puisse les comparer. Cet opuscule scindĂ© en courts chapitres n’est pas dĂ©sagrĂ©able mais n’atteint pas, hĂ©las, les sommets d’ironie que son titre laisse prĂ©voir.