Les aigles de Rome ; 5

MARINI Enrico

Germanie, en l’an 9. Une immense colonne de lĂ©gionnaires avance vers le Rhin. Elle est commandĂ©e par le sĂ©nateur Varus qu’accompagne Arminius, qui commande des auxiliaires locaux et prĂ©pare sa trahison. Et Marcus, emprisonnĂ© dans une cage, ce qui l’empĂȘche de roucouler avec sa dulcinĂ©e, la femme de Lepidus. La tension va crescendo, jusqu’à une bataille homĂ©rique entre les lĂ©gions et la coalition des peuples germains menĂ©e par Arminius.  Marini retrace la grande bataille de Teutobourg, mĂȘlant adroitement petite et grande histoire. Le travail historique est remarquable, qu’il s’agisse du dessin des lĂ©gionnaires coiffĂ©s de peaux de bĂȘte, de la tĂȘte de Varus circulant sur une pique, des marais dĂ©solĂ©s dans lesquels mourrurent 3 lĂ©gions romaines. Une double page d’anthologie rĂ©sume l’affrontement des peuples, et les duels des hĂ©ros Arminius, Marcus et Lepidus. Rien ne nous est Ă©pargnĂ© : coĂŻt sous le tonnerre, viol, meurtres, 
 Certes l’auteur n’a pas rĂ©sistĂ© Ă  raconter les amours imaginaires et peu crĂ©dibles de Marcus et Priscilla. Certes il manque en annexe un rĂ©sumĂ© historique de cette bataille, qui fait partie de l’histoire de l’Allemagne. Mais la dimension Ă©pique est lĂ , et c’est ce que le lecteur retient. (Br.A. et A.D.)