Le tribut de l’or noir

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Philip Mercer, ingénieur des Mines, consultant pétrolier, protagoniste du premier thriller de l’auteur (La Forge de Vulcain, N.B. mars 2006), est mêlé à une guerre économique autour de l’or noir, générée par la décision américaine de relancer la recherche de pétrole en Alaska, pour parvenir à l’autonomie énergétique. Elle met en danger cette réserve écologique. L’opposition violente d’une association de défense de la nature, aux moyens démultipliés par le soutien financier secret d’un ancien agent véreux du KGB, Kerikov – déjà le méchant du précédent roman –, provoque meurtres en série et menaces de destructions massives. Le FBI et Mercer enquêtent. Une belle jeune femme écologiste, fille d’un magnat pétrolier avide de pouvoir, essaie de résister à son attirance pour le séduisant héros, lié pourtant aux destructeurs de l’écosystème arctique. S’y mêle une intrigue politique au Moyen-Orient qui complique inutilement l’histoire.

Pour qui ne sera pas arrêté par sa complexité, le récit conventionnel, ambitieux, sur un sujet d’actualité, porté par des personnages consistants, servi par une langue solide, se révèle, somme toute, une lecture plaisante.