Le silence de Grace

ROBINSON Peter

2010. AprĂšs la mort de sa femme, Chris Lowndes, soixante ans, compositeur, quitte Los Angeles et l’univers du cinĂ©ma dans lequel il Ă©voluait. Via internet, il achĂšte Kilnsgate House, un manoir isolĂ© dans le Yorkshire dont il est originaire. Son agent immobilier, Heather, une rousse ravissante, lui fait dĂ©couvrir la demeure. Sa sensibilitĂ© en Ă©veil, sa curiositĂ© aiguisĂ©e, il dĂ©couvre que soixante ans auparavant, Grace Fox, propriĂ©taire des lieux, a Ă©tĂ© pendue pour avoir assassinĂ© son Ă©poux, un mĂ©decin rĂ©putĂ©. PersuadĂ© qu’une erreur judiciaire a Ă©tĂ© commise, il se lance dans une enquĂȘte. Abandonnant son hĂ©ros rĂ©current, l’inspecteur Alan Banks (Bad boy, NB mai 2011), Peter Robinson propose une intrigue qui sert avant tout de prĂ©texte Ă  Ă©voquer de façon Ă©mouvante l’engagement hĂ©roĂŻque des infirmiĂšres britanniques pendant la seconde guerre mondiale. Un journal tenu par « la coupable », ancienne nurse elle-mĂȘme, est insĂ©rĂ© dans le rĂ©cit. Le personnage du narrateur, grand amateur de musique et de carafons, en proie Ă  des interrogations psychologiques, manque de densitĂ©. La construction ne prĂ©sente pas une grande originalitĂ©. Lecture trĂšs facile.