Le serment des oliviers

GLEIZE Georges-Patrick

En 1937, dans un village de l’AriĂšge, commencent les vendanges. Au domaine de Bellerive, propriĂ©tĂ© de l’avocat toulousain Sarrail – trĂšs portĂ© sur les femmes et la bonne chĂšre –, des soeurs jumelles se prĂ©sentent comme des ouvriĂšres au chĂŽmage pour faire partie des groupes de vendangeurs. Mais elles dĂ©tonnent par les questions qu’elles posent et la dĂ©licatesse de leurs mains de citadines. La disparition de l’une d’elles et la dĂ©couverte d’élĂ©ments troublants dĂ©clenchent une sĂ©rie de catastrophes. Ce n’est qu’en 1940, aprĂšs la dĂ©bĂącle, que la vĂ©ritĂ© Ă©clate. Dans son treiziĂšme roman, Georges-Patrick Gleize (Le destin de Marthe RiviĂšre, NB mai 2009) est, cette fois encore, fidĂšle Ă  la rĂ©gion ariĂ©geoise. Ses hĂ©ros voyagent beaucoup, de Mirepoix jusqu’en AlgĂ©rie, en Indochine et en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale, et Ă©galement sur un cargo en direction de la Patagonie via Montevideo. L’auteur donne de belles descriptions du terroir et des passages intĂ©ressants sur le travail de la vigne et la vie en AriĂšge avant guerre. Cependant l’intĂ©rĂȘt se relĂąche dans la seconde partie du rĂ©cit rendu invraisemblable par la succession de pĂ©ripĂ©ties rocambolesques et la dĂ©couverte de secrets de famille ahurissants. (B.D. et A.Be.)