Le secret de la Vierge à l’Enfant

PEARS Iain

Flavia di Stefano, promue chef de la brigade de protection du patrimoine artistique, se voit confier une mission délicate : retrouver le tableau du Lorrain « Céphale et Procris », prêté par le Louvre, qui vient d’être volé au Musée National de Rome ; mission officieuse que le Premier ministre ne souhaite surtout pas ébruiter. Son habituel acolyte et, depuis peu, mari, Jonathan Argyll, artiste lui-même, a remarqué chez l’ancien patron de Flavia, Bottando, un tableau d’une « Vierge à l’Enfant » qu’il pense être une oeuvre majeure dont la provenance l’intrigue. Tandis que Flavia soupçonne Sabbatini, un artiste raté, le tableau réapparaît contre le paiement d’une rançon dont l’origine n’est pas dévoilée, Argyll, de son côté, travaille à retrouver le lien entre les deux tableaux. Terrain miné sur lequel Argyll et Flavia s’avancent, en rapport avec secrets d’État et scandales en haut lieu.

 

Iain Pears nous entraîne avec humour dans une enquête peut-être un peu trop embrouillée. À l’image de ses précédents romans (L’énigme San Giovanni, N.B. nov. 2004), le couple Flavia-Jonathan séduit par sa finesse et son intelligence.