Le pèse-claques

LOSSEL Mathilde

Monsieur Kam’lott, bonimenteur bègue, attire le chaland en vantant pour les parents les performances de sa machine à claques, qui pèse les bêtises. Les familles se pressent pour soumettre leur progéniture à la machine infernale. Parmi eux, les parents Gratteloup, flanqués de leur fille Tabatha, particulièrement rebelle. Quand l’engin entre en fonction, il distribue claques et fessées à la mesure de l’importance des méfaits. Mais Tabatha, aidée d’Octavio, va trouver la faille pour dérégler la machine!   L’humour est omniprésent et la psychanalyse révèle tout à la fois les frustrations de l’enfance du bonimenteur, et les souvenirs jouissifs des incartades, suivies de sanctions, vécues par les adultes eux-mêmes. Tiraillés entre la volonté de châtier leurs enfants et une forme de culpabilité, les parents s’en remettent à un substitut de leur autorité, une machine. On retrouve le thème des châtiments corporels du « marchand de fessées » ou du Bon petit diable prompt à trouver la parade devant Madame Mac Miche. (M.-C.D. et A.-S.D.)