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Sous ses apparences sages, la couverture annonce la donne : personnages et monuments sont situés sur une carte, sous une frise de photos faisant référence à divers continents. Sur la mappemonde qui décline le sommaire, on comprend, d’un simple coup d’oeil, les interactions possibles entre Asie, Europe et Afrique du Nord, l’éloignement de l’Afrique subsaharienne, l’isolement des Amériques, et l’éparpillement des Iles du Pacifique – régions qui ont développé des civilisations que les programmes scolaires n’abordent qu’au fur et à mesure de leur découverte par les Européens. La maquette classique – paragraphes courts, illustrations mêlant reconstitutions dessinées et photographies, bandeau chronologique à droite – s’enrichit de cette double approche géographique et historique. L’image montre et compare architectures, habitats, activités ; suit le mouvement des migrations, des invasions, des pélerinages ; s’attarde sur les monuments significatifs : cathédrale, mosquée, pyramide aztèque. Une mondialisation réussie.
R.F.