Le monde d’Hannah

En 1939, dans un quartier populaire du XIe arrondissement de Paris où se mêlent diverses nationalités, une grande amitié naît entre deux fillettes, Hannah et Suzon, que tout différencie : pays d’origine, religion, niveau de vie … L’Occupation, la traque des Juifs entraînent le départ d’Hannah et de sa mère pour Istanbul où elles restent dix-huit mois. À leur retour à Paris, la connivence des deux jeunes filles est intacte jusqu’à ce qu’un tragique secret y mette fin brutalement.

Ariane Bois, dans son premier roman Et le jour pour eux sera comme la nuit (NB octobre 2009), avait parlé avec beaucoup de sensibilité d’un suicide dans une famille. Cette fois-ci c’est avec des mots simples et émouvants qu’elle décrit la force d’une amitié et évoque grâce à son personnage d’Hannah, très attachant, le drame vécu par les Juifs pendant la guerre et leur aptitude à se reconstruire malgré tout. Ce roman, qui traite d’un sujet maintes fois abordé, se lit pourtant d’une traite.