Le monde cannibale (Solo ; 3)

MARTIN Oscar

Dans un paysage minĂ©ral, Solo, le rat bipĂšde, rentre bredouille de la chasse qui devait nourrir sa famille. Mais la maison est vide. Lyra et les enfants ont disparu. S’étant dĂ©barrassĂ© des singes qui occupaient la cabane, il se lance Ă  corps perdu Ă  leur recherche. Ils ont sans doute Ă©tĂ© ramassĂ©s par les humains pour peupler leurs fermes. Mais en chemin, il rencontre de nombreux monstres qui ajouteraient volontiers un rat Ă  leur menu. Surmontant ces Ă©preuves, il finit par s’attacher Ă  un chiot attendrissant et maladroit. Devenu adulte, le chien devient pour lui un vĂ©ritable ami.   Histoire haletante oĂč chaque instant est une lutte pour la vie, le rĂ©cit, truffĂ© d’aphorismes, se teinte volontiers de symbolisme. Dans un univers violent, les rĂȘves font Ă©merger Ă  la fois la nostalgie d’un passĂ© verdoyant et l’espoir d’un monde meilleur. Dans des tonalitĂ©s glauques ou sableuses, les hĂ©ros, les animaux mythiques et les vĂ©hicules biscornus sont caricaturĂ©s avec beaucoup d’inventivitĂ©, mĂȘlĂ©e d’un certain humour adoucissant heureusement le propos. (P.P. et A.D.)