Le lapin qui ne disait rien

GIBERT Bruno

Grande animation diurne et nocturne dans la cour de ferme : on glougloute, on aboie, on miaule, Ă  chacun son langage. Le cochon grogne avec Ă©lĂ©gance, chapeau en tĂȘte et il s’en faudrait de peu pour qu’on ne confonde le merle et le crapaud. Mais le lapin, si sĂ©rieux dans son clapier, que dit-il ? Rien justement et c’est bien cela le problĂšme. Sait-il parler et en quelle langue ? QuestionnĂ©, Lapin dodeline mais reste coi. Tous alors dĂ©cident de le conduire en train chez le mĂ©decin oĂč le test auditif chamboule tout un chacun. Avec l’énumĂ©ration des animaux et de leurs bruits, l’animation est facile Ă  recrĂ©er grĂące Ă  l’imitation. Cette premiĂšre partie, « archi- efficace » donc, introduit un scĂ©nario logique de prime abord : si lapin ne communique pas il doit ĂȘtre soignĂ©. Quant Ă  l’éblouissante et enrichissante carriĂšre qui s’ensuit, elle est inattendue et il ne faut pas longtemps pour comprendre qu’elle suscite quelques jalousies bien humaines
 pardon : animales
 ! Tout le monde s’y retrouvera donc dans cet album fantaisiste aux illustrations lisibles et pleines d’humour. (M.-F.L.-G.)