Le Grand Poulpe

VILLENEUVE Angélique, BRUNET Anaïs

Au fond de l’ocĂ©an, le poulpe compte ses tentacules, et vĂ©rifie leur utilitĂ©. Le premier lui sert Ă  attraper son dĂźner ; avec le deuxiĂšme, il cajole sa fiancĂ©e la sirĂšne-homard ; les suivants explorent une Ă©pave pour y trouver un endroit tranquille oĂč installer sa maison
 Apparemment le huitiĂšme ne sert Ă  rien. Mais lorsque la murĂšne, dans un violent combat, sectionne ce bras, son Ă©quilibre en est bien perturbĂ©. Peu Ă  peu, le tentacule repousse, et trouve enfin une fonction.  Couleurs vives et fonds plus baignĂ©s de rouge et d’orangĂ©s que de bleus figurent un univers maritime haut en couleurs un peu kitsch, sur lequel le poulpe revisite ses activitĂ©s d’une façon trĂšs « sweet home ». Il vit des amours sereines avec dame homard, dont naĂźtra d’ailleurs une curieuse fillette chimĂ©rique, Ă  la fois homard et poulpe. Au fil du texte simple, un peu linĂ©aire, la finalitĂ© de cette histoire Ă  laquelle il est difficile de s’attacher n’apparaĂźt pas Ă©vidente. (M.T.)