Le garçon qui venait de loin (Stimpop ; 1)

LE FAB

Matthews vit à Londres, dans une réalité légèrement différente, très steampunk. Son grand-père vient de finaliser son grand-oeuvre : une machine qui permet, grâce à la fragrance (son coeur constitué de cristaux), de voyager dans tous les univers qui coexistent. Hélas, les méchants surgissent, et Matt s’enfuit seul dans le vaisseau, la fragrance brisée – ses morceaux s’éparpillent dans différents mondes. Deux ans plus tard, on retrouve le jeune homme à Paris (le normal), à la recherche d’un des bouts. Il fait connaissance de Lila et de son amie Cassie, qu’il entraîne dans son aventure.

 

Le rythme est enlevé, porté par ses héros caractérisés de façon sympathique. Lila est une écervélée qui plonge avec délice dans la bagarre, Cassie une intello geek assumée, et les personnages secondaires ne manquent pas : le chat obstiné de Lila, ou les dino, robot et extra-terrestre accompagnant Matt. Les méchants sont plus caricaturaux, un peu transparents, mais efficaces : ils surgissent pile au bon moment avec une précision de chronomètre. L’ensemble est croqué par un dessin inspiré du manga, coloré de façon très pop, et la multiplication des vignettes peut donner le tournis. Ce point n’est pas le plus réussi, mais cela n’empêchera certainement pas les jeunes de suivre avec plaisir cette aventure entraînante.