Le Diable vit à la campagne

JOHNSON Rachel

Mimi, Ralph et leurs trois enfants ont quitté leur maison de Londres, située dans le quartier très branché de Notting Hill, pour s’installer dans une ancienne ferme du Dorset. Accompagnée de Rose, une voisine qui vend ses produits “maison”, Mimi découvre les habitudes locales et les préoccupations de cette communauté rurale tiraillée entre les bobos verts, les aristocrates fauchés, les super riches et les villageois de souche où potins et rumeurs vont bon train. Mimi arrivera-t-elle à s’intégrer ?

 

Rachel Johnson applique son humour caustique et son sens de l’observation à la campagne anglaise, avec moins de bonheur cependant que dans Le Diable vit à Notting Hill (NB février 2010). Il manque de la vivacité et une véritable intrigue à cette suite de saynètes, commentées alternativement par les deux personnages principaux, pour transformer cette chronique mi-journalistique mi-vaudevillesque en comédie pétillante. Des ados boudeurs, quelques aventures extraconjugales, la visite d’une communauté écolo radicale, une partie de chasse et des dîners mondains animent le quotidien rural, mais d’inutiles longueurs font que la lassitude gagne malgré la dérision.