Le dernier lion de Castelnau

Un compositeur célèbre s’est réfugié dans la vieille maison de son enfance, dans le Midi, pour écrire son nouvel opéra : Orphée. Il est seul mais ne parvient pas à travailler. Une nuit, où il ne trouve ni l’inspiration ni le sommeil et laisse des souvenirs épars affleurer à sa mémoire, une inquiétude diffuse l’envahit et, bientôt, un sentiment de panique le submerge : une présence est là, mystérieuse. Est-elle réellement menaçante ? Qui vient le chercher du fond de son passé? Que va-t-il découvrir au bout de sa quête ?

Alain Casabona (L’éventail de Saturne, NB avril 2010) a écrit un conte au charme envoûtant sur les mystères de la création musicale où le désespoir est si proche de l’exaltation. Le mythe d’Orphée est omniprésent, mais c’est surtout la trace de son enfance africaine, teintée de merveilleux, que le héros retrouve. Et s’il y a bien un lion dans cette histoire, les pistes sont suffisamment brouillées pour que le lecteur reste indécis, entre la poésie du rêve et le prosaïsme de la réalité, et un peu frustré parce que le récit tourne court.