Le coeur n’a pas de rides

Touchée par le témoignage de sa grand-mère qui, à soixante et onze ans, a refait sa vie avec son voisin de palier âgé de quatre-vingt-un ans, Marina Rozeman, journaliste, se lance dans une enquête sur la vie amoureuse des septuagénaires et octogénaires qui entament, à un âge avancé, une nouvelle vie sentimentale, à l’exemple de sa sémillante aïeule. Ils sont dix, français en majorité, habitant la capitale ou la province, à répondre à ses questions et à dérouler leur histoire avec franchise et gentillesse : coup de foudre après de longues années de veuvage ou de virginité, amours de jeunesse contrariées mais retrouvées, rencontres en maison de retraite ou sur Internet et les réseaux sociaux, relations homosexuelles enfin assumées… pour arriver à la conclusion qu’il n’y a pas d’âge pour les braves à retrouver amour et passion charnelle. Malgré le souci de diversifier les personnes interrogées, cette étude reste anecdotique, sent un peu le déballage et n’apporte rien de très nouveau.