Le chien qui louche

DAVODEAU Étienne

Fabien est doublement heureux : il aime son mĂ©tier de gardien au Louvre, et il aime Mathilde.  Ce jour-lĂ , elle l’emmĂšne prĂšs d’Angers pour le prĂ©senter Ă  sa famille, les BĂ©nion, des petits bourgeois de province, deux frĂšres et le pĂšre qui tous travaillent dans l’entreprise familiale de meubles. On lui prĂ©sente mĂȘme le grand-pĂšre, dont un aĂŻeul a peint une toile, Le chien qui louche. Tous comptent sur Fabien, le spĂ©cialiste, pour que la toile trouve sa place au Louvre. Mission impossible, mais avec l’aide de Monsieur Balouchi, visiteur quasi quotidien et de sa RĂ©publique du Louvre, une solution est en vue


 

Un scĂ©nario de comĂ©die dĂ©lirant : comment faire exposer au Louvre une « peinture du dimanche » ? Les personnages sont Ă  la fois simples, vrais et truculents. Un couple attachant, une famille plus vraie que nature. Et le Louvre vu par un gardien amoureux de ses trĂ©sors, par des touristes tellement prĂ©visibles et par un vieil habituĂ© pas si fou que ça. Le dessin noir et blanc est superbe de simplicitĂ© et d’humour. Le mĂ©lange est un rĂ©gal, servi par des dialogues ciselĂ©s, mĂȘme si le lecteur ne sait toujours pas pourquoi une oeuvre mĂ©rite  la cimaise du Louvre ! À lire et Ă  relire !