Le chat n’a que faire des souris mortes

DORIN Philippe

Deux individus l’un et l’autre assis au bord d’un lac pĂȘchent, se parlent sans se rĂ©pondre, discutent. Discutent ou se disputent ? Un lac, quel lac ? L’autre s’appelle Pierre, l’un on ne sait pas. L’un interpelle le garçon de cafĂ© en allemand, l’un veut le blouson de l’autre qui le lui donne. Entre alors la dame de la pensĂ©e qui chemine


 Une piĂšce de thĂ©Ăątre en quatre parties. Au « non dialogue » des deux principaux personnages l’un et l’autre, s’ajoutent le garçon de cafĂ© parlant allemand, la dame, le chat anglais, le rĂ©gisseur, la jeune fille qui aime caresser les chats et la copine. Les dialogues sont courts, (quelques-uns en allemand), les rĂ©parties s’enchaĂźnent Ă  un rythme rapide : un rĂ©cital de non-sens Ă  la vitesse d’un Ă©change de balles au tennis. Pour reflĂ©ter sur scĂšne le surrĂ©alisme, la loufoquerie du texte et amener le sourire aux lĂšvres du spectateur, un solide jeu d’acteurs mĂȘlant humour et dĂ©contraction sera nĂ©cessaire.  (A.T) Â