Le bonheur est coincé dans la tête

MORGENSTERN Susie

Il y a des jours qui ne valent pas la peine d’être vécus, des jours où tout va mal, où on n’a envie de rien faire. C’est ce qui arrive à Nathan un jeudi.

Heureusement, le soir, son père et sa mère, au moment de l’embrasser, déposent chacun dans son oreille une phrase à méditer.

Le récit se déroule en trois temps : les états d’âme et le spleen de Nathan observés par une caméra extérieure ; le récit que l’enfant décide de faire, transformant par l’écriture un sombre vendredi en un vendredi merveilleux ; et la journée qui s’en suit, le samedi, où la vie a repris un cours radieux.

Cette lecture tonique reflète ce que chacun éprouve de temps en temps, cette impression que tout se ligue contre soi. La vie continue, et un déclic, des mots prononcés par des personnes aimantes, une idée surgie du plus profond de l’ennui font que le verre à moitié vide devient le verre à moitié plein. C’est bien construit et parlant pour des enfants de 8-10 ans.