Le berceau de la honte

GENTIL Mano

En 1942, adolescente en Picardie, Marthe s’enfuit de la ferme paternelle. Elle se rĂ©fugie au chĂąteau du village, rĂ©quisitionnĂ© par les Allemands et tombe bientĂŽt dans les bras d’un officier SS. La voilĂ  sĂ©lectionnĂ©e pour donner un enfant Ă  la future grande Allemagne. En 1944, le « Lebensborn » français, oĂč elle vit, est Ă©vacuĂ©. SĂ©parĂ©e de son bĂ©bĂ©, elle est aussi abandonnĂ©e par le pĂšre qui lui confie un tableau. Plus tard, elle retrouve son fils et, grĂące Ă  des appuis, devient patronne d’un night-club parisien. Mais son passĂ© les rattrape. Mano Gentil tisse son intrigue autour du projet hitlĂ©rien de dĂ©velopper une race pure de type aryen. Au fil des chapitres s’étirant de 1942 Ă  1973 avec d’incessants allers et retours, elle dĂ©voile peu Ă  peu l’aventure de son hĂ©roĂŻne : une histoire d’amour aux multiples facettes sur fond de politique nazie. Le contexte historique est Ă©voquĂ© de maniĂšre approximative, avec des clichĂ©s sur l’Occupation, sur la LibĂ©ration
 Les digressions sont parfois dĂ©concertantes, et les portraits souvent artificiels. Sur un sujet digne d’intĂ©rĂȘt, ce roman n’est qu’anecdotique.