L’arbre d’ébène

HEBBADJ Fadéla

Nasser, petit enfant malien de dix ans, raconte comment, avec sa mère, il est arrivé à Marseille au terme d’un voyage terrifiant sur une pirogue. Hébergés d’abord chez une personne compatissante, la mère et l’enfant partent pour Paris. Commence alors la galère des sans-papiers : les squats, les marabouts, les descentes de police, le centre de rétention, mais aussi de belles rencontres d’amitié et le goût de la lecture qui fait oublier la peur.

 

La rédaction éclatée de ce court roman très coloré rend bien compte de la violence du sort des clandestins. Les mots comme les images sont percutants. Ce premier roman ne peut laisser indifférent et encore moins insensible.