La Vieillesse de Peter Pan

ESCALLE Clotilde

 

 

La mĂȘme semaine, deux crimes ont lieu dans un village. À chaque crime le mĂȘme dĂ©corum : Ă  cĂŽtĂ© des corps est posĂ© un livre, le Syndrome Peter Pan, et une silhouette avec un chapeau est dessinĂ©e sur un mur.

 

Clotilde Escalle semble avoir une fascination pour le sordide (OĂč est l’amour, N.B. oct. 2001) et pour les personnages pervers, incestueux, dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s, avec une certaine prĂ©tention Ă  l’analyse psychologique, le tout assaisonnĂ© de citations d’auteurs. AsphyxiĂ© par l’ambiance dĂ©lĂ©tĂšre et morbide, par l’écriture violente, le lecteur n’a que faire de l’intrigue ni du meurtrier ni de l’enquĂȘte menĂ©e par un inspecteur de police dĂ©sabusĂ©. À ne pas lire, absolument !