La trahison de la reine

HODGSON Antonia

Londres, 1728. Le jeune gentilhomme Thomas Hawkins mĂšne une vie de dĂ©bauche tout en apprĂ©ciant l’amour de la belle Kitty Sparks. Grand consommateur d’alcools, il passe ses nuits dans les pires tavernes et se prend de querelle avec son voisin Joseph Burden, bientĂŽt retrouvĂ© lardĂ© de coups de couteau dans son lit. Les apparences jouent contre Thomas, amenĂ© Ă  demander l’aide de James Fleet, le chef d’une bande de voyous. Conduit par un jeu qui le dĂ©passe, il offre ses services Ă  la reine Caroline qui va se jouer de lui. CondamnĂ© au gibet, peut-il encore espĂ©rer ?  Dans son deuxiĂšme roman, Antonia Hodgson (Le sourire du Diable, NB septembre 2015) utilise mĂ©ticuleusement une trĂšs abondante documentation recueillie aux meilleures sources. C’est ainsi que le Londres de l’époque est restituĂ© avec rĂ©alisme, des quartiers les plus abjects au palais de la reine. Il en est de mĂȘme des moeurs de ses habitants et de leurs modes de vie. Pourtant l’intrigue avance avec lenteur, trop souvent noyĂ©e dans les descriptions. Les charges s’accumulent contre le personnage principal sans convaincre et le dĂ©nouement, peu banal, surprend sans sauver totalement le rĂ©cit.  (J.M. et J.C.-N.)