La trace du sang

Pour Enzo Macleod, cette fin d’année 2008 est un enfer. On lui annonce qu’il ne lui reste que trois mois à vivre, sa fille Kristy échappe à un attentat, un incendie détruit le gymnase de son autre fille et, pour couronner le tout, des preuves accablantes sont réunies contre lui pour l’accuser de meurtre. Qui peut lui en vouloir autant ? Y aurait-il un rapport avec les affaires qu’il vient d’élucider et dont toute la presse parle ? Sa chasse à l’assassin va le conduire en Espagne où vingt-deux ans auparavant un enfant a été kidnappé. 

Retour fracassant pour Macleod, expert médico-légal et enquêteur zélé. Comme dans Le mort aux quatre tombeaux (NB septembre 2013) Peter May met en scène la famille de Macleod et combine ici son intrigue avec une affaire de rapt d’enfant. Il mène en parallèle ces deux histoires qui laissent supposer une suite. De surprise en surprise, de larmes en réconciliation, de tendresse en frisson, d’amour en trahison, l’auteur excite la curiosité. Le ton, l’humour et le style enlevé ajoutent du piquant à ce roman bien ficelé, mais sans grande originalité. (L.C. et M.S.-A.)