La statue engloutie

VITTÉ Louis-Olivier

Dans les annĂ©es 1970, sur les rives d’un lac artificiel alimentĂ© par la Dordogne, le notaire d’un bourg reçoit une Ă©trange demande. Une congrĂ©gation religieuse dĂ©sire rĂ©cupĂ©rer une statue de sainte Madeleine en Ă©change de terres importantes. Il doit s’adresser au docteur Fontcroze et Ă  l’homme d’affaires Chastagnol, deux ennemis hĂ©rĂ©ditaires. La statue ornait une chapelle dans un village dĂ©sormais englouti et Ă©tait chaque annĂ©e transportĂ©e en procession. Mais voici qu’on assĂšche le lac. Chastagnol embauche deux curieux plongeurs qui meurent bizarrement ; Fontcroze enquĂȘte et tombe sous le charme des hameaux disparus.

 

Peu crĂ©dible, l’intrigue ne provoque qu’un intĂ©rĂȘt limitĂ© et bien des circonstances, telles la disparition des plongeurs ou l’identitĂ© de la communautĂ© Ă  l’origine de la recherche ne seront jamais Ă©lucidĂ©es. Le roman se peuple de personnages stĂ©rĂ©otypĂ©s sans Ă©paisseur, vieux solitaires vivant dans des masures et buvant du vin aigre, religieuses ĂągĂ©es et mystĂ©rieuses, femmes caquetantes. Des dialogues qui n’apportent rien ralentissent l’action. Les bons sentiments abondent : hymne Ă  la nature, drame de vies brisĂ©es par le progrĂšs, beautĂ© de la vie d’autrefois, avant un dĂ©nouement peu convaincant
 (M.F. et B.Bo.)