Les Bergers blancs

ÉCOLE-BOIVIN Catherine

Le vent souffle sur le cap de La Hague. Comme tant d’autres avant lui, LĂ©o devenu berger aprĂšs un naufrage, albinos considĂ©rĂ© comme sorcier et jeteur de sorts, vit Ă  l’écart en harmonie avec la nature. Il dĂ©couvre un bĂ©bĂ© abandonnĂ© dans les rochers, l’élĂšve comme un pĂšre et lui transmet ses connaissances de la nature et de sa mĂ©decine. L’enfant sera la « Dormante ». Sur cette terre solitaire, durant la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, les paysans confrontĂ©s aux guerres et Ă  ses malheurs montreront leurs vrais visages.

 

Catherine École-Boivin campe ses romans dans cette pointe du Cotentin qu’elle aime tant. Dans un style tour Ă  tour dur ou poĂ©tique, elle s’imprĂšgne de l’humanitĂ© de cette terre, fait siens les paysages, la langue et l’esprit des habitants. La noirceur de certains ĂȘtres (inceste, avarice, jalousies et dĂ©nonciations) contraste avec la beautĂ© grandiose de la nature. Un conte qui se lit sans dĂ©plaisir.