La route d’Arnold

SALADIN Pauline

Arnold Beldent est un petit crocodile. Comme tous les petits garçons, il lui faut un circuit pour ses voitures. Qui va l’aider Ă  le construire ? Papa finit la vaisselle ; maman dĂ©barrasse la table, la grande soeur a mieux Ă  faire. Alors ?

La route d’Arnold, c’est celle de l’autonomie, empruntĂ©e par tous les enfants du monde qui s’aventurent sans assistance dans des rĂ©alisations Ă  rougir de fierté ! Le discours est clair et rassurant comme la peinture de la petite famille du jeune Ă©mancipé : on y partage les tĂąches domestiques ; les filles font de la danse, les garçons, du foot et quand maman dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone pour papoter avec sa copine, c’est pour apprendre la naissance d’un bĂ©bĂ©. Rien de futile donc ! Pas d’écart de langage non plus, mĂȘme sous l’emprise de la colĂšre dans ce monde qui perpĂ©tue clichĂ©s et bons sentiments. L’illustration colorĂ©e est pimpante mais purement descriptive ; quant au choix du crocodile, il ne dĂ©passe pas l’intĂ©rĂȘt anecdotique.