La rage du dragon

En Chine, Leung entretient le jardin du dragon volant. Chaque soir, son travail est détruit par les soldats de Tang-le Tigre, un tyran flanqué d’une terrible garde rapprochée. Leung se désespère de ne pas maîtriser le Kung-fu pour venger ses fleurs flétries. Un soir, des brindilles inscrivent sur le sol une phrase qui provoque la fureur du cruel despote qui lui sectionne les mains. Cheng Pei-pei, une vieille dame, le soigne et lui enseigne l’art du kung fu. Après des années d’apprentissage, Leung est prêt à assouvir sa vengeance.

Après une entrée en matière plutôt terrifiante et carrément sadique, les lecteurs se réjouiront de la victoire de Leung sur les oppresseurs. Le héros a su transformer ses faiblesses en forces grâce à l’enseignement d’une discipline dont on découvre les codes et les techniques. La mise en page variée, jouant de diverses typographies, les illustrations expressives et dynamiques, le choix exclusif du rouge (et noir), le rythme rapide de l’action dynamitent un récit qui enchantera les amateurs du genre, prisé des films de série B.