La Prophétie des papes

COOPER Glenn

Elisabetha, jeune archéologue brillante, découvre sur les murs d’une catacombe romaine des symboles astrologiques exceptionnels. Le Vatican lui refuse de poursuivre ses investigations. Dix ans après, devenue religieuse, elle est rappelée : le mur adjacent s’est effondré et d’étranges squelettes munis d’un appendice caudal ossu jonchent le sol ; ils proviennent d’une secte maléfique, les lémures, répandue en Europe au début de l’ère chrétienne. Pour accomplir la prophétie de Malachie annonçant la fin de la papauté, le prochain pontife doit être un des leurs. Elisabetha se lance alors dans la course pour prévenir un événement apocalyptique. À l’instar de son précédent roman (Le testament des Templiers, NB mai 2012), Glenn Cooper dévide une nouvelle trame à travers le temps dont il alterne les séquences sans ordre chronologique rigoureux. Les principaux points de repère retenus, l’ère romaine, l’Angleterre élisabéthaine, l’Europe contemporaine, sont solidement documentés, mais les allers-retours incessants dans le déroulement de l’enquête peuvent dérouter. Les personnages historiques ou imaginaires se livrent, dans l’ombre, avec une cruauté abondamment décrite, une lutte difficile à suivre, qui préfigure la guerre du Bien contre le Mal. Peu crédible.