La petite copiste de Diderot

DIGNE Danielle

Marie, fille d’un paysan aisĂ© du plateau de Langres, est recueillie Ă  la mort de ses parents par un oncle abbĂ©. Elle sait lire et Ă©crire et devient la copiste de Diderot. ArrivĂ©e Ă  Paris, elle dĂ©couvre une sociĂ©tĂ© nouvelle et se familiarise avec le monde  des LumiĂšres et des salons littĂ©raires tel celui de Madame d’Épinay. Elle observe les luttes contre les dĂ©vots et la difficile naissance des articles de l’EncyclopĂ©die. Elle admire son maĂźtre qui lui donne accĂšs Ă  sa bibliothĂšque : la nouvelle HĂ©loĂŻse la fascine. Diderot apprĂ©cie son aide, sa libertĂ© de ton ; il note son dĂ©sir d’écrire et souhaite en faire une petite philosophe
 L’auteur, pour son quatriĂšme ouvrage, esquisse dans de trĂšs courts chapitres un roman d’apprentissage qui veut dĂ©peindre la fin du XVIIIe et le rĂŽle d’une jeune femme dans la sociĂ©tĂ© des gens de lettres. Les anecdotes biographiques sur Diderot sont pertinentes et les lettres citĂ©es enrichissent cette historiette. Le vocabulaire est soignĂ©, la lecture facile, mais les discussions entre une petite paysanne et Diderot paraissent bien peu crĂ©dibles ! L’ensemble reste superficiel mais agrĂ©able.