La destructrice (La Javanaise ; 2)

1909. Deux Hollandais, Jacob et le docteur Van Voort, découvrent un temple de la déesse Kali, caché en pleine jungle dans l’île de Java. Dix ans plus tard, Van Voort se trouve sur le lieu d’un incendie, ainsi que Jeanne et Agung, jeune couple amoureux. Jeanne est la fille de Margaretha, ancienne égérie de Van Voort, qui quitta l’Insulinde pour devenir Mata Hari durant la guerre de 14-18. Et Jeanne et Agung fuient, à la recherche de la vérité. Jeanne revoit son passé grâce à un chaman, et rencontre un sombre cadavre dans la maison de Jacob. Mais Kali la destructrice entre en scène…

On retrouve les colonies et la jungle exubérante. Se font face d’une part les mystérieux autochtones et un chaman, jeune éphèbe au teint bistre, qui accompagne l’innocente héroïne  ; d’autre part les colons, vrais prédateurs prêts à tout pour s’emparer des pouvoirs de Kali. Le récit ne s’embarrasse pas de vraisemblance, les flashbacks s’enchaînent. Malgré un dessin clair et classique, malgré une atmosphère bien restituée, on a du mal à s’immerger dans une telle aventure.