La dernière héritière

LA BORIE Guillemette de

1895 : à trente-quatre ans, le capitaine Charles de Farges, désargenté, accepte d’épouser Pauline de Geyrac qui n’a que dix-huit ans, mais possède le domaine de Péchagrier en Périgord, son château, ses métairies, qu’il doit reprendre en main… Si Pauline est très amoureuse, son mari ne lui manifeste sa flamme que pour concevoir leurs sept enfants. De multiples drames traversent le destin de cette nombreuse famille : maladies, guerres mondiales, accident de cheval qui tue le chef de famille… et bien d’autres péripéties.    Après Le double secret de Bigaroque (NB juillet-août 2010), l’auteur revient au Périgord, son cadre de prédilection, pour cette saga d’une famille noble au cours de la première moitié du XXe siècle. L’évocation des moeurs du siècle précédent lui permet de montrer l’évolution des idées dans la noblesse provinciale. Les caractères des très nombreux personnages sont bien ciblés et on suit la vie de ceux qui sont figés dans un monde qui disparaît et celle des plus modernes qui veulent vivre avec leur temps. Le style, vif et élégant, contribue à faire de ce long roman une lecture agréable et instructive.  (E.L. et B.T.)