La barbe ne fait pas le philosophe : abacédaire philosophique du superficiel

CHASSAT Sophie

Socrate, le premier des philosophes, portait-il la barbe ? La France est-elle la plus superficielle de toutes les nations comme le prétend Cioran ? Inutile, le futile ? Être à la mode est-ce la même chose que la suivre ? Un « je-ne-sais-quoi », peut-il, comme le nez de Cléopâtre, changer la face du monde ? Quand est apparue la cellulite, ce marronnier de la presse féminine ? Changer de lunettes, n’est-ce pas philosopher ?… La philosophe Sophie Chassat rassemble dans cet abécédaire soixante-six entrées déjà parues dans son blog et ses chroniques. Consacrant à chaque terme deux ou trois pages qui entremêlent histoire des mots, anecdotes et analyses, elle invoque des philosophes – Socrate, Deleuze, Pascal – mais aussi des poètes et des romanciers antiques ou modernes. Elle illustre avec élégance, légèreté et érudition « la profondeur du superficiel », telle que la promeut Nietzsche. Un stimulant plaisir de lecture que ce kaléidoscope de sujets qui finissent par former une figure.