Klimt

CORNETTE Jean-Luc, MARC-RENIER

Vienne 1907. Klimt se rend chez les Bloch-Bauer, riches mĂ©cĂšnes avec lesquels il entretient une certaine complicitĂ©. Elle datait dĂ©jĂ  de six ans quand son tableau : MĂ©decine a fait scandale. AdĂšle et Ferdinand B-B furent de ceux, peu nombreux, qui l’ont soutenu alors. Puis, pour avoir frĂ©quentĂ© assidĂ»ment l’atelier du peintre, ils ont apprĂ©ciĂ© son gĂ©nie. Aujourd’hui, Ferdinand lui demande de rĂ©aliser un portrait de sa femme. Klimt va l’habiller d’or.  Jean-Luc Cornette nous ouvre l’intimitĂ© du maĂźtre viennois de l’Art Nouveau. C’est un rĂ©gal esthĂ©tique, mĂȘme si ses dĂ©mĂȘlĂ©s avec ses modĂšles et ses chats ne nous sont pas Ă©pargnĂ©s. Le dessin de Marc-Renier est lĂ©ger, prĂ©cis et calme. Toutefois, les rĂȘves agitĂ©s et crĂ©atifs du maĂźtre montrent bien les affres de la crĂ©ation. Sept pages en fin d’album permettent de mieux connaĂźtre les talents multiples de « l’artisan aux doigts d’or ». (D.L. et A.R.)