Juke-box (Makabi ; 4)

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Depuis 15 ans, un tueur étrange enlève des filles, toutes ravissantes, qu’il défigure, viole, puis assassine. Patsy, seule victime rescapée, murée dans le désespoir et la violence, refuse toute collaboration. Entré au centre de formation du F.B.I. sur recommandation de son ami Simon, Lloyd Singer reçoit la difficile mission de tenter le contact. Furieux, les collègues « gros bras » lui infligent les pires rebuffades, pour son look de fragile ahuri binoclard, en noeud pap.

De nombreux flash-back, à suivre attentivement dans un passé lointain ou proche, dévoilent peu à peu la complexité du héros. Subissant le délit de faciès depuis sa jeunesse, il mène une double vie, caché sous le masque et le nom de Makabi, justicier tourmenté, soutien de famille, mais – suspense de dernière minute – peut-être proche du meurtrier recherché. Bon scénario, complexe, heureusement servi par la qualité du dessin, la mise en couleur facilitant les allers et retours. Le fonctionnement du F.B.I., les théories des spécialistes du comportement, intéresseront également le lecteur, impatient de la suite.