Jésus dit Barabas

MESSADIÉ Gerald

Dès cinq ans Jésus guérit les malades. À treize ans, il quitte sa famille pour étudier à la synagogue de Jéricho, mais son statut de « Galiléen » lui attire le mépris et il se rend dans le désert retrouver son cousin Jean au monastère essénien de Sokoka. Bientôt il ressent un appel : il doit porter aux hommes la Lumière de Dieu. Partout où il passe sa réputation de faiseur de miracles le précède et les foules l’attendent. Mais très vite les Romains, les rabbins et les pharisiens en prennent ombrage. Son sort est scellé. Gérald Messadié (Taousert, celle qui s’empara du ciel, NB février 2011) raconte à sa façon la vie et la mort du Christ, comme il l’a déjà fait dans L’Homme qui devint Dieu. Ses révélations étant, pour le néophyte, surprenantes, choquantes, voire comiques, il s’appuie sur des pages et des pages de notes érudites où il « prouve » que les erreurs abondent dans les quatre évangiles canoniques. On le croit, ou pas ! Même si ce roman est trop long et répétitif, on tient jusqu’au bout, de plus en plus étonné par ce nouvel évangile selon « Saint-Gérald ».