Jack rĂȘve d’Ă©galer son pĂšre, qui est une lĂ©gende de l’Ouest, et multiplie les bĂȘtises. Sa nouvelle idĂ©e : capturer le Jackalope, animal mythique (un liĂšvre avec des bois d’antilope). Il sĂšche l’Ă©cole, couvert par sa raisonnable soeur, met des piĂšges mais le jackalope s’enfuit, notamment grĂące Ă l’intervention d’Atchoum, une jeune Indienne trĂšs attachĂ©e aux droits des animaux. Jack n’a pas dit son dernier mot. Cette BD d’un format long multiplie les aventures en reprenant les thĂšmes du western (Indiens, bandits) et en y introduisant un, puis deux animaux fantastiques issus du folklore amĂ©ricain. Les personnages sont attachants, la paritĂ© des hĂ©ros est assurĂ©e par le rĂŽle important de la jeune Indienne aux cĂŽtĂ©s de Jack. On trouve le thĂšme actuel du respect du vivant. Les rebondissements sont nombreux et ponctuĂ©s de gags. Le dessin, traits d’encre et couleurs contrastĂ©es, s’inscrit dans des vignettes dĂ©tourĂ©es qui font souffler un air de libertĂ©. Cependant, la lisibilitĂ© de l’image est parfois sacrifiĂ©e Ă l’esthĂ©tique et Ă un style un peu surannĂ© dans la reprĂ©sentation des personnages. C’est un lĂ©ger bĂ©mol pour un album drĂŽle, vivant, rĂ©ussi. (M.D.)
Jack et le jackalope
CED, MINO
