Il n’y a pas de faux départ

MCGREGOR Jon

Un jeune conservateur de musée anglais, David, apprend à vingt-trois ans qu’il a été adopté à la fin de la guerre. Une jeune fille l’avait abandonné chez sa mère actuelle, infirmière à cette époque. Son père ne l’a jamais su, ni sa soeur Susan. Sa vie bascule alors qu’il vient de rencontrer Eleanor qu’il aime profondément et avec qui il se marie. Elle-même, fâchée avec sa mère et sa famille écossaise, est bientôt dépressive. David ne pense qu’à retrouver cette mère inconnue, mais ce n’est qu’à la cinquantaine qu’il en aura l’opportunité…

 

Jon McGregor décrivait la vie quotidienne en Angleterre dans Fenêtres sur rue (NB octobre 2005). Ici, il est question de l’Écosse et de l’Irlande, de familles déchirées pendant la période de guerre. Tout le roman est construit en flash back à partir des recherches de David. Le style est parfois répétitif, mais évocateur et plein d’une tendresse un peu triste.