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Pour les beaux yeux – de braise – de la sĂ©duisante Iris, Hugo Sambre oublie tout, jusqu’Ă son pĂšre mourant. Il se ruine pour cette actrice et courtisane – qui le dĂ©laisse pour un plus riche amant – persuadĂ© qu’elle est la rĂ©incarnation d’un ĂȘtre mystĂ©rieux et persĂ©cutĂ©, troublĂ© en outre par sa ressemblance avec une dĂ©esse babylonienne. AffolĂ© de dĂ©sir, il cherche Ă justifier son comportement par une thĂ©orie qu’il croit scientifique, et accumule les crĂąnes, dont l’un a l’orbite enchĂąssĂ©e d’un rubis. La passion se mĂȘle Ă l’hypocrisie sociale, et cherche un alibi scientifique: sans doute, il dĂ©laisse sa femme, sa famille, mais ce qui serait faute pour le commun des mortels n’est-il pas, pour le gĂ©nie, le premier des devoirs?
Les proportions du corps des personnages relĂšvent d’un choix discutable, et ne contribuent pas Ă les rendre plus attachants. Les dĂ©cors sont particuliĂšrement rĂ©ussis: remarquables effets de clair-obscur, rues balayĂ©es par la neige, le vent et le brouillard, beaux intĂ©rieurs, magnifiques paysages.