Gaspard et le phylactère magique

DARY Alain, ROUX Mickaël

Gaspard est en vacances chez sa mamie. Il s’ennuie ; ce n’est pas vraiment le royaume du high tech et bizarrement, il n’a pas envie de jouer au scrabble. Malgré l’interdiction, il monte explorer le grenier. Il y découvre, sous un drap empoussiéré, une table avec une planche de BD inachevée, des pinceaux et des encres. Soudain, un phylactère vide produit une lumière verte d’où sort un fantôme. D’abord effrayé, Gaspard comprend vite que le fantôme est son grand-père, et apprend qu’il était dessinateur de BD. Voilà une super occupation pour ces vacances: tous les jours, le garçon file en cachette au grenier et élabore, sous la houlette du pépé, sa propre planche. 

 

Enseigner aux enfants sous forme ludique la genèse d’une bande dessinée: l’idée est séduisante. Toutes les étapes de la réalisation sont clairement expliquées, et illustrées par la pseudo planche dessinée par Gaspard, en annexe, dans ces différents états chronologiques (synopsis, scénario, étude de personnages, crayonné, encrage, mise en couleur). Le lecteur n’a plus qu’à s’y mettre! Seul problème, l’enrobage est décevant: l’histoire est quasi inexistante, fadasse à souhait, la grand-mère reléguée à ses tâches ménagères. Les dessins des visages sont une piètre illustration des recommandations du grand-père: grimaçants plus qu’expressifs, ils feraient presque peur!