Dieu pour tous (Rio ; 1)

GARCIA Louise, ROUGE Corentin

La vie dans les favelas de Rio tient plus de la survie que d’un quotidien difficile. Alma aurait dĂ» s’en souvenir quand elle s’en est prise Ă  son amant Jonas, membre de la police militaire, mais corrompu au-delĂ  du raisonnable. La consĂ©quence : deux orphelins, Rubens qui a assistĂ© au meurtre de sa mĂšre et Nina, cinq ou six ans. C’est le dĂ©but d’une vie de dĂ©brouille, de larcins, de vols, voire de meurtres ; la vie a peu d’importance dans le monde impitoyable des gamins de Rio. Il faut entrer dans les combines ou partir. Rubens n’a plus le choix, il doit assurer la survie de sa petite soeur.  Toute cette histoire va vite, trĂšs vite. Les auteurs dĂ©peignent le monde terrible des gamins des rues Ă  Rio ; orphelins, abandonnĂ©s, ils doivent crĂ©er leurs lois et les faire respecter. Le scĂ©nario est factuel, violent, rapide. Les dessins sont soignĂ©s, dans le mouvement, rĂ©alistes. Le tout forme un ouvrage dur, mais qui doit bien reflĂ©ter la vie dans les favelas et les rues de Rio. On imagine quelques bribes d’un scĂ©nario pour la suite, sa lecture en sera attendue par ceux qui se sont laissĂ© prendre Ă  cette ambiance. (E.B. et P.P.)