Dibbouk

HADJEDJ-JARMON Déborah, ZANON Alberto

HĂ©riter d’une maison, c’est aussi hĂ©riter de son passé  C’est ce que va dĂ©couvrir Ă  ses dĂ©pens Marie, qui, accompagnĂ©e de son mari et de ses enfants quitte une vie parisienne tumultueuse pour Toulouse, oĂč elle a hĂ©ritĂ© d’une maison. Mais trĂšs vite, FĂ©lix, leur adolescent mal dans sa peau, est source de problĂšmes et son comportement violent est des plus inquiĂ©tants. Marie croit alors reconnaĂźtre les signes d’une malĂ©diction qu’elle a fui et qui a dĂ©jĂ  dissĂ©minĂ© sa famille, des annĂ©es auparavant


Un esprit malĂ©fique issu de la mythologie juive, au service d’un thriller horrifique
 la narration est classique mais bien menĂ©e, servie par un dessin sans faute oĂč les angles de vue originaux s’enchainent, donnant une impression cinĂ©matographique Ă  la BD, avec ses plongĂ©es et autres contre-plongĂ©es.

A noter, la couverture donne une impression de fausse piste. On s’attend Ă  tomber sur une histoire d’Inca, les cheveux de FĂ©lix donnant une impression de couronne et les yeux parfaitement ronds et jaunes rappelant les astres, soleil et/ou lune. Au final, c’est un adolescent possĂ©dĂ© qui est dessinĂ©. Du coup, il y a une frustration dans le dĂ©callage entre la promesse de la couverture et son contenu et une deception dans le (mini) spoiler induit par cette mĂȘme couverture.

Pour les amateurs du genre.

(MC)