Des garçons qui tremblent

HOFFMANN Stéphane

Jérôme, amoureux de Camille, dix-sept ans, s’apprête à être le témoin de son mariage arrangé avec le trentenaire Armand-Pierre. Même si depuis un certain été à La Baule Camille s’est promise à Jérôme, sa famille, dans une mauvaise passe financière, flattée, voit d’un oeil favorable l’alliance matrimoniale avec celle d’Armand-Pierre. Pas de place pour la passion spontanée des jeunes gens dans cette bourgeoisie à principes de Nantes : Jérôme, d’origine modeste, ne fait pas le poids face à l’élégant mais réactionnaire Armand-Pierre… Au moment de l’engagement, Camille s’enfuit avec Jérôme loin de son milieu qui la répudie, part vivre son amour dans une mansarde.

 

De la même veine, voici la suite et fin Des filles qui dansent (NB mai 2007) : la satire du milieu bourgeois provincial se poursuit d’un trait outrancier avec le plaisir manifeste de l’auteur à prodiguer piques et réflexions mordantes, parfois drôles, souvent faciles et désinvoltes, sur un comportement social hypocrite qui apparaît bien dépassé. Après un tel ton, la gravité du dénouement surprend.