Dernière mise en scène.

AVRIL Nicole

Une comédienne, devenue romancière à New York, revient à Paris pour le lancement de son dernier thriller. Elle avait quitté la France après un grave accident d’auto qui l’avait laissée amnésique et avait tué son amant, célèbre metteur en scène. De multiples opérations ont tant changé son visage qu’on ne la reconnaît pas. En Amérique elle s’est mariée et a une fille, Lizza. La narratrice reparle sans cesse du bonheur passé avec Philippe et s’adresse à celui qui lui apporta succès et amour. Elle se rend progressivement compte qu’elle craignait d’être remplacée et l’a assassiné. Nous apprenons aussi son enfance malheureuse. Mais ni son père, ni la fille de son amant, ni le meilleur ami de celui-ci ne confirment ses dires. C’est probablement une Dernière mise en scène.

 

Les évocations du couple, la plongée dans l’inconscient d’une femme sont très réussies. Les personnages sont bien campés. Malgré beaucoup de retours en arrière ou de péripéties qui le compliquent, c’est un récit bien mené où l’on retrouve la sensibilité de l’auteur, remarquée dans Dora Maar (N.B. fév. 2002).