Denis Fifty-Fifty

COSTES Olivier, SIMON Laurent

Denis Fifty-Fifty a six ans et demi. DĂšs son rĂ©veil, il fait tout Ă  moitiĂ© : il n’enfile ses vĂȘtements que d’un cĂŽtĂ©, se dĂ©place Ă  cloche-pied et ne prend que la moitiĂ© de son petit-dĂ©jeuner. En sport comme Ă  l’école, il ne fait tout qu’à moitiĂ©, ce qui rend ses parents moyennement contents. Le soir de son anniversaire, il veut partager ses bougies avec son chien Bowie, et dĂ©cide d’en allumer une, seul dans sa chambre. La bougie met le feu aux rideaux du salon ; heureusement, Denis n’ayant fermĂ© les robinets de la baignoire qu’à moitiĂ©, le salon n’est qu’à moitiĂ© brĂ»lĂ© (et Ă  moitiĂ© inondĂ©). Les parents de Denis se rĂ©veillent alors.  Tout commençait pourtant bien : une idĂ©e intĂ©ressante, servie par des illustrations de couleurs vives sur fond blanc, traduisant l’énergie dĂ©bordante de Denis avec beaucoup d’humour. Toutefois, aprĂšs l’exposition, l’histoire s’enlise. L’épisode de l’anniversaire semble artificiel et dĂ©connectĂ© du dĂ©but de l’histoire, les consĂ©quences assez graves (incendie et inondation) sont Ă©vacuĂ©es sur un ton trĂšs lĂ©ger et la chute arrive comme un cheveu sur la soupe. (L.G.)