Crâneur

LABAN Jean-Alain

&

 

Léonard, comme son copain Steeve, a une dizaine d’années : tous deux vivent à Cannes, ont des parents divorcés, sont dans la même école où ils jouent les « petits caïds ». Ils se ressemblent, sauf que Léonard est un bon élève, Steeve le cancre de la classe. Leurs mères les gâtent, ils portent les vêtements les plus chers, possèdent les derniers jeux vidéo. Le père de Léonard possède de nombreux bars où il emmène son fils qu’il confie souvent à la garde de jeunes et jolies serveuses. Une initiation précoce au milieu de la pègre.

 

L’histoire est monotone et peu crédible à l’instar de Delphine et son auteur (N.B. déc. 2007). Si les moeurs et dangers du “milieu” sont bien décrits, le jeune héros, sous son air tendre et candide et son admiration pour son père, reste, par ses actions, une rare graine de délinquant peu sympathique.