Courbet (Les grands peintres)

LACAF Fabien

Paris, octobre 1866. La haute sociĂ©tĂ© impĂ©riale se presse au thĂ©Ăątre pour la derniĂšre piĂšce d’Offenbach, La Vie Parisienne. Dans la salle ou dans les loges, c’est le mĂȘme jeu, apercevoir la derniĂšre maĂźtresse du Duc de Morny ! Dans les coulisses, il en va autrement lorsque l’on dĂ©couvre une jeune inconnue, Ă©gorgĂ©e, dans une attitude qui ressemble fort Ă  une mise en scĂšne. L’enquĂȘte de la police impĂ©riale la conduit bien vite dans l’atelier du peintre Gustave Courbet tant la mise en scĂšne du cadavre ressemble Ă  l’un de ses tableaux : L’Origine du Monde. Gustave Courbet et sa cĂ©lĂšbre toile L’Origine du Monde sont les sujets de ce nouvel album de la sĂ©rie des grands peintres. Le Paris impĂ©rial est restituĂ© avec justesse. Le lecteur passe de l’atelier du peintre, avec ses modĂšles dĂ©nudĂ©es, Ă  la rue dans une visite historique. Il n’en va pas de mĂȘme de l’enquĂȘte autour de meurtres censĂ©e aiguiser l’intĂ©rĂȘt. Avec ses policiers aux compĂ©tences anachroniques en matiĂšre de tueur en sĂ©rie, elle est assez artificielle. Demeure l’histoire du tableau et de la haute sociĂ©tĂ© parisienne sous l’empire finissant. Le trait est prĂ©cis et rĂ©aliste. Il convient Ă  cet exercice pĂ©dagogique particulier. (A.R. et E.B.)     Â